
« Oh, quelle catastrophe, quelle mutilation de l’Amour,
Quand on en a fait un sentiment personnel, seulement personnel,
Quand on l’a séparé du lever et du coucher du Soleil,
Quand on l’a coupé de sa connexion magique avec les solstices et les équinoxes.
Voilà ce dont nous souffrons.
Nous saignons des racines, parce que nous sommes coupés de la Terre, du Soleil et des Etoiles, et parce que l’amour n’est qu’une pauvre mascarade grimaçante depuis que nous avons cueilli ses fleurs sur la tige de l’Arbre de Vie, pensant qu’elles pourraient fleurir dans notre vase civilisé sur la table. »
D. H . LAWRENCE
[11/11/2021]